Caviar
Le caviar vous a toujours impressionné ? Honnêtement, moi aussi. Venu de la mer Caspienne, ce produit nous offrait jusque-là deux options : acheter sûr et très cher les marques officielles, ou se faire rapporter, par la cousine en voyage culturel à Moscou, un caviar de contrebande pour le tiers du prix. Avouons qu’il fallait aimer jouer à la roulette russe, car la qualité était alors aussi assurée qu’un placement en bourse. Aujourd’hui la donne a changé : les esturgeons sauvages étant en voie de disparition, un plan mondial limite la pêche pour permettre leur reproduction. Une occasion toute trouvée de goûter le caviar de Gironde. Inspiré par les méthodes russes, Monsieur Prunier, restaurateur parisien du début du siècle, fut le premier à pratiquer en Gironde l’affinage des œufs d’esturgeon. La culture du caviar français reprend désormais du poil de la bête. Moins salé, car il est consommé plus rapidement, il est aussi moins cher que le caviar de la Capsienne. Pour le goûter, oubliez les couverts qui altèrent sa finesse et usez de la nacre ou encore mieux, déposez quelques grains sur le dos de la main. Cela s’appelle la dégustation « à la royale » qui le sera encore plus si vous lapez la main de votre conjoint !
Accords de Julie
Légumes
- Carotte
- Céleri rave
- Chou-fleur
- Haricot blanc
- Oignon
- Pomme de terre
- Topinambour
Poissons
- Huître
- Poisson blanc
Fruits Frais
- Citron
- Pomme verte
Viandes
- Bœuf cru
Autre
- Œuf
Accords des chefs
- Pierre HERMÉ : eau de noix